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"Conseil et Gestion de Patrimoine à la carte"

Quid du Prélèvement à la source ? news du 27 avril 2018

Vous avez dit « Prélèvement à la source en 2019 » ?

 

Fini le décalage d’un an entre la perception des revenus et le paiement de l’impôt correspondant : dès 2019, nous paierons l’impôt sur les revenus perçus en 2019.

Pour éviter le double impôt, l’Etat met en place exceptionnellement un « Crédit d’Impôt pour la Modernisation du Recouvrement» (CIMR) pour gommer un impôt2019 sur les revenus perçus en 2018.

Si ce crédit d’impôt effacera l’impôt sur les revenus « ordinaires » perçus en 2018, l’imposition sera conservée sur les revenus dits « exceptionnels» perçus en 2018, parmi lesquels les dividendes, intérêts et plus-values mobilières.

Faut il alors repenser ses investissements qui défiscalisent ?

Distinguons d’abord deux types d’investissements: ceux ouvrant droit à réduction d’impôtd’une part, et ceux ayant pour effet de diminuer le revenu brut globalsoumis à l’impôt d’autre part.

S’agissant de la première catégorie (FIP, FCPI, Duflot, etc …), le principe est simple: en présence des seuls revenus ordinaires en 2018, le montant correspondant à la réduction d’impôt sera remboursé. En présence de revenus exceptionnels, la réduction d’impôt s’imputera sur l’impôt maintenu sur ces revenus, l’excédent éventuellement non imputé sera remboursé. Pas besoin alors de reconsidérer ce type d’investissement.

Pour la deuxième catégorie (PERP, Monuments Historiques, etc …), la réflexion est plus complexe car elle suppose de prendre en compte deux facteurs :

–  La proportion des revenus exceptionnels par rapport aux revenus ordinaires : Si cette part est importante, les investissements venant réduire la base imposable peuvent continuer à présenter un intérêt.

En revanche, si les revenus ordinaires sont plus importants ou équivalents aux revenus exceptionnels, ces investissements sont fiscalement déconseillés.

Le mode d’imposition des revenus exceptionnels : Si les dividendes de ces investissements sont taxés au nouveau Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) au taux de 30%, les versements ne viendraient diminuer que la part correspondant aux salaires. Or précisément ces salaires ne supporteront aucune imposition grâce à l’année fiscale blanche pour les revenus ordinaires.

Pour ces types d’investissements, il convient donc d’être prudent et d’analyser, au cas par cas, non seulement la composition du revenu du foyer, mais également le choix du mode d’imposition des revenus exceptionnels.

Votre conseiller en gestion de patrimoine est à votre disposition pour apporter les réponses aux questions que vous pourriez vous poser.

(D’après un article de Nathalie Carvalho, Responsable Expertise Juridique et Fiscale)

 

 

Déclaration d’impôts : Quid du timing ?

 

Mardi 22 mai 2018 à minuit pour les départements de 01 à 19 et pour les non-résidents en France

Mardi 29 mai 2018 à minuit  pour les départements de 20 à 49

Mardi 05 juin 2018 à minuit pour les autres départements.

Connaître et choisir son taux d’imposition dès 2018

 

En fin de déclaration 2018 en ligne sur vos revenus 2017, vous devrez valider le taux de prélèvement à la source applicable dès janvier 2019. Vous choisirez alors entre :

  • le taux calculé à partir de votre déclaration 2018 ;
  • un taux neutre appelé aussi « taux par défaut » ; celui-ci est proposé au contribuable qui souhaite ne pas « divulguer » son taux calculé par l’Administration fiscale ; pour autant, il lui faudra ajuster la différence entre le taux neutre demandé et le taux calculé tous les mois en payant la différence et sans se tromper s’il ne veut pas de pénalités.
  • un taux individualisé, proposé uniquement aux couples soumis à imposition commune. Quand bien même vous opteriez pour cette solution, ce choix n’est en définitive possible qu’à partir de janvier 2019.

Remarque : les revenus fonciers et les revenus des indépendants ne subiront pas de retenue à la source : l’impôt sur ces revenus sera acquitté via des acomptes calculés par l’administration fiscale sur la base de la déclaration de revenus. Ils seront directement prélevés sur le compte bancaire des contribuables.

Un peu de culture : La Finance pour tous

 

Chaque mois, il vous sera proposé un article pour vous familiariser à la culture financière – si tant est que vous en ayez besoin !

 Qu’est-ce qu’une action ?

Une action est une part du capital de la société.

Un actionnaire est un copropriétaire de l’entreprise dans laquelle il investit.

Ce statut lui confère des droits et la perspective de faire fructifier son investissement au regard du risque qu’il a pris.

Une action ouvre droit à l’exercice d’un vote et à la participation aux bénéfices.

La prise de participation du bénéfice est le dividende (distribution).

L’investisseur, qui achète des actions, a le projet de les revendre ultérieurement un prix supérieur à celui qu’il a payé.

Le rendement total de son investissement sera constitué du capital (en plus ou moins value) réalisé lors de la revente des actions auquel s’ajouteront des dividendes éventuellement perçus.

 

Trois erreurs fréquentes que commettent les investisseurs  en pensant à leurs  investissements à long terme :

 

1/ Ignorer les effets d’érosion

2/ Sous-estimer la puissance de La capitalisation des intérêts ou des dividendes sur un investissement ; autrement dit si vous n’avez pas besoin de l’argent de vos dividendes, Réinvestissez-les toujours.

3/ En effet, l’important est de rester investi sur le marché, non de tenter d’en prévoir l’évolution.

Richard Woolnough(M&G Investments)

 

L’inflation dépasse le rendement des Livrets A et LDDS

 

Les épargnants ont déposé plus d’argent sur leurs Livrets A et LDDS qu’ils n’en ont retiré, depuis le début de l’année.

L’inflation dépasse le rendement de ce produit d’épargne que les Français aiment toujours :

L’intérêt des épargnants pour le Livret A et le Livret développement durable et solidaire (LDDS ex-Codevi) redémarre en février 2018. Les dépôts sur ces deux produits d’épargne ont dépassé les retraits, drainant une collecte mensuelle nette cumulée de1,29 milliard d’euros et 5,19 milliards depuis le début de l’année, selon des chiffres publiés par la Caisse des dépôts.

Autrement dit, en 2 mois, le montant des versements effectués sur le Livret A et le LDDS représente déjà plus de 40 % de la collecte enregistrée sur l’année 2017, notamment grâce à leur performance de janvier.

Pourtant avec un taux de rendement fixé à 0,75 et une inflation supérieure à 1 point depuis plusieurs mois, les Français sont perdants lorsqu’ils placent leur argent sur le livret A.

« Pour le moment, cette situation ne dissuade pas les ménages (…), la liquidité et la sécurité l’emportent sur le rendement », analyse Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne.

Certes, la modification de la fiscalité de l’assurance-vie avec l’entrée en vigueur du Prélèvement forfaitaire unique (PFU) au 1er janvier a sans doute incité les épargnants à se tourner, en ce début ce d’année, vers des placements totalement exonérés d’impôt. C’est effectivement avoir une vision à court terme !

D’autant que ces deux produits d’épargne, affublés d’un taux de rémunération peu attractif de 0,75 % depuis août 2015, restent beaucoup moins attractifs que leurs concurrents, les SCPI (Société civile de placement immobilier) le Plan épargne logement (PEL) et l’assurance vie.